Parmi plus de 200 espèces d’oiseaux inventoriées et suivi, 03 retiennent davantage notre attention en raison de leur rareté et de leur statut UICN nous vous les présentons ci-dessous.
LE VANNEAU TERNE
Taxinomie
Ordre : Charadriiformes
Famille : Charadriidae
Genre : Vanellus
Espèce : lugubris
D’une taille de 22 à 26 cm, il a le front blanc, le plumage des ailes à couleur chamoise. La couleur de sa tête est plus terne ce qui lui a valu son nom courant. En vol on observe le dessous blanc de l’oiseau. Cet oiseau est un migrateur intra africain. Il est observé pour la première fois dans la Vallée du Sitatunga en décembre 2015 en bande 07 à 09 individus (adultes et juvéniles confondus). Il est revu en mars 2016. Cette observation simultanée de juvéniles et d’adultes confirme une nouvelle espèce nicheuse pour le Bénin. L’oiseau est observé dans la plaine inondable de la rivière Sô à graminée à basse altitude.
LE TROGON NARINA
Taxinomie
Ordre : Trogoniformes
Famille : Trogonidae
Genre : Apaloderma
Espèce : narina
Le Trogon narina a une taille de 29 à 44 cm. Il est une espèce forestière, observée pour la première fois dans la forêt de Lanzron (50 ha) en mars 2015 et revu à la grande surprise de tous dans une vieille plantation de teck à proximité de Zinvié.
L’ASTRILD DU NIGER
Taxinomie
Ordre : Passériformes
Famille : Estrildidae
Genre : Estrilda
Espèce : poliopareia
L’Astrild du Niger mesure au plus 10 cm. C’est un petit passereau qui vit dans les milieux herbacés variés des plaines inondables. Granivore, il se nourrit des graines de certains poaceae. Vulnérable selon l’UICN, cette espèce a été observée pour la première fois à Onitcha au Nigéria en 1954. Dans la littérature, cette espèce est observée du delta du Niger à une partie à l’ouest de Lagos au Nigeria. Il est observé pour la première fois au Bénin en 2010 dans la Vallée du Sitatunga. En 2015, l’Astrild du Niger dans la Vallée du Sitatunga fait l’objet d’un reportage audiovisuel diffusé sur les chaines internationales. D’après nos premiers résultats plusieurs groupes de plusieurs centaines d’individus résident aujourd’hui dans les plaines inondables de la Vallée du Sitatunga toutefois l’écologie de l’espèce reste encore très peu connue.